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Bouddha, Lao-Tseu et Confucius : 3 sages contemporains

Il y a trois millénaires :

Alors que l’occident s’éveille doucement à cet âge nouveau qu’on appelle l’âge de fer ou kaliyuga, sur toute la planète les mêmes causes produisent les mêmes effets.

En Orient, trois sages contemporains, proches « voisins » Bouddha, Lao-Tseu et Confucius, vont apporter au monde, et d’abord à l’Asie, les bases d’une organisation personnelle, familiale et sociale quasi parfaites. Ces trois sages sont la sainte trinité de l’Asie.

En Inde, c’est Gautama le Bouddha historique qui prêche la libération des contraintes par l’éveil de l’esprit. Son culte de l’éveil fait du bouddhisme une religion sans dieu, qui vient en droite ligne de Rama le Bélier.

En effet la religion-science atlante faisait de l’éveil le but ultime de l’être humain. Et Rama en a développé l’usage chez les nobles Ksatriyas et les sages Brahmanes de son empire, tout comme Salomon le faisait avec les Lévites et Ménélek le lion de Juda.

En Chine, on retrouve le culte de l’éveil, omniprésent dans l’antiquité de tous les peuples héritage de la civilisation planétaire d’avant le déluge. L’éveil n’entre pas dans les enseignements de Confucius, moins intérieurs, mais se retrouve au centre de ceux de Lao-Tseu. Sa recherche du Tao, indicible concept, évoque assez l’éveil, tout aussi ineffable. De son côté, il élabore un code des comportements familiaux et sociaux qui reste encore le ciment des relations humaines en Chine.

Ces trois grands sages ont vécu au même moment, entre le 6e et le 5e siècles avant notre ère – période charnière qui a vu de grands changements tout autour de la planète.

Lao-Tseu

"Sois content de ce que tu as : réjouis toi de la réalité telle qu'elle est. Quand tu comprends que rien ne manque, le monde entier t'appartient."

Boudha

"Il n'existe rien de constant si ce n'est le changement."

Confucius

"Je ne cherche pas à connaître les réponses, je cherche à comprendre les questions."

 

A Babylone s’achève le double règne des Nabuchodonosor. A Rome, qui n’est encore qu’un royaume,  c’est le double règne des Tarquin. En Egypte, le pharaon Amasis veille sur ses frontières. En Mésoamérique, la civilisation des Olmèques, puissante et raffinée, pose les bases des futures civilisations Aztèque, Toltèque ou Maya.

Tandis que l’occident se cherche, l’orient se trouve. Voici comment, il y a vingt-cinq siècles, Confucius concevait le rôle et le devoir des princes :

« Les anciens princes, pour faire briller les vertus naturelles dans le coeur de tous les hommes, s’appliquaient d’abord à bien gouverner leur principauté. Pour bien gouverner leur principauté, ils mettaient d’abord le bon ordre dans leur famille. Pour mettre le bon ordre dans leur famille, ils travaillaient d’abord à se perfectionner eux-mêmes. Pour se perfectionner, ils réglaient d’abord les mouvements de leur coeur. Pour régler leur coeur, ils rendaient d’abord leur volonté parfaite.

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