Pour répondre à cette question, il va falloir tout d’abord comprendre les composantes de la pleine conscience ainsi que les capacités auxquelles elle fait appel. Quant aux composantes, rien de plus simple ! Retenez l’autorégulation de l’attention et l’orientation vers l’expérience. Ce sont les deux ingrédients incontournables au succès de cette pratique.
Par ailleurs, les capacités attentionnelles se concrétisent dans trois critères. Le tout premier est l’attention soutenue, elle exige un maintien d’attention sur un des aspects d’une expérience quelconque. C’est l’exemple du fameux exercice de respiration, dans lequel il vous est demandé de vous focaliser entièrement sur votre inspiration et expiration.
Le deuxième critère consiste en la flexibilité. Celle-ci vous permet de reprendre immédiatement contrôle sur votre attention pour revenir à l’expérience que vous êtes en train de vivre. Vous gérez entièrement votre focus attentionnel, c’est vous qui choisissez à quoi, quand et comment penser.
Nous arrivons enfin au troisième critère qu’est l’inhibition des processus secondaires. Je l’avoue, c’est un terme assez indigeste lorsque l’on ne s’y connaît pas. Retenez que cette troisième capacité vise simplement à contrer l’élaboration approfondie – c’est notamment ce que le terme secondaire voulait bien dire – d’images. Pour faire simple, il s’agit de rester connecté à son expérience actuelle sans se laisser submerger par vos pensées.